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Bien vivre ensemble

L'amélioration de notre cadre de vie est un objectif, une priorité pour l'équipe municipale. Cependant, c'est l'affaire de tous et nous n'y parviendrons qu'en unissant nos efforts.

Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un service de sécurisation mis en œuvre par la police municipale et la gendarmerie nationale au bénéfice de ceux qui s’absentent pour une certaine durée. Les vacanciers s’assurent ainsi de la surveillance de leur domicile, à travers des patrouilles organisées par les forces de l’ordre dans le cadre de leurs missions.

Les bénéficiaires de ce service sont assurés d’être prévenus en cas d’anomalie – soit en personne, soit par une personne de confiance résidant à proximité du lieu d’habitation : tentatives d’effractions, effractions, cambriolages. Informés, les victimes et leurs proches restés sur place, sont en mesure d’agir au plus vite pour limiter le préjudice subi : remplacement des serrures, inventaire des objets volés, contacts avec la société d’assurance, etc.

Comment ça marche ?
Pour bénéficier du dispositif, il faut en faire la demande au moins 3 jours avant votre départ, en vous rendant à la police municipale ou à la brigade de gendarmerie.

Remplissez et imprimez ce formulaire avant de vous rendre sur place pour finaliser la demande.

Conciliateur de Justice

Vous pouvez faire appel au médiateur en cas de problème de voisinage. Pour cela il faut contacter la mairie pour prendre rendez-vous.

Bruits de voisinage 

Travaux de bricolage et de jardinage réalisés par les particuliers.

Un arrêté préfectoral prévoit les horaires pendant lesquels vous pouvez utiliser des outils susceptibles de troubler la tranquillité du voisinage : De 8h à 12h et de 14h à 20h pour les jours ouvrables et de 10h à 12h pour les dimanche et jours fériés.

Tout manquement à ces règles est passible d’une amende forfaitaire de 68 €.

 

Troubles sonores liés aux aboiements

Les aboiements intempestifs, lorsqu’ils troublent sérieusement le voisinage, peuvent être source d’ennuis pour le maître. Reste au plaignant d’en apporter la preuve. Les aboiements à longueur de temps peuvent être agaçants pour les voisins. 

Différencier trouble passager et gêne régulière :
L’article de loi 1382 du Code civil est là pour le rappeler : « Toute personne causant à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. » 

Mais le plaignant doit en faire la preuve. Le propriétaire concerné peut toujours dire que cela n’est pas fondé ou bien alors mettre en œuvre les moyens nécessaires pour que cela cesse rapidement, comme le réclame un autre article (544 du Code civil sur les inconvénients anormaux de voisinage). 
Si le bruit est excessif, les aboiements d'un chien peuvent être considérés comme des troubles anormaux de voisinage.
Le propriétaire de l'animal peut alors être déclaré responsable et devoir payer une amende.

Qu’il soit nocturne ou diurne, si le bruit occasionné par les aboiements est fort et répété, et qu’il trouble la tranquillité du voisinage, le propriétaire pourra se voir infliger une amende dont le montant peut atteindre 450 euros (article R 623-2 du Code pénal pour le tapage nocturne). 

Si la victime des nuisances sonores se porte partie civile, le juge peut, en outre, lui octroyer des dommages et intérêts.
Loi Article 102-5 du réglement Sanitaire : Les propriétaires d'animaux et ceux qui en ont la garde sont tenus de prendre toutes les mesures propres à préserver la tranquillité des voisins.
En sachant que le Ministère de la Santé entend par nuisance sonore, tout bruit qui dépasse de 5 dB le jour et de 3 dB la nuit, le niveau de bruit ambiant.

Le propriétaire de l'animal est responsable des dommages qu'il cause, même s'il s'est échappé ou s'est égaré.

Concernant les aboiements, les propriétaires d’animaux, chiens notamment, et ceux qui en ont la garde sont tenus de prendre toutes mesures propres à préserver la tranquillité du voisinage, ceci de jour comme de nuit, y compris par l’usage de dispositif dissuadant les animaux de faire du bruit de manière répétée et intempestive

La qualité de vie dépend de la bonne volonté de tous.

Le savoir vivre en société, c’est d’abord respecter les autres pour éviter les litiges entre voisins.

Article 15 de l’Arrêté Préfectoral n°04-1076 du 21 juin 2004 : les travaux de bricolage et de jardinage réalisés par des particuliers à l’aide d’outils ou d’appareils susceptibles de causer une gêne en raison de leur intensité sonore, tels que tondeuses à gazon, tronçonneuses, perceuses, raboteuses, scies mécaniques, ne sont autorisés qu'aux horaires suivants : 

- les jours ouvrables : de 8h00 à 12h00 et de 14h00 à 20h00
- les dimanches et jours fériés : de 10h00 à 12h00.

En vertu de l’arrêté préfectoral du 12 juillet 2018 « relatif à l’emploi du feu et au brûlage à l’air libre des déchets verts et autres produits », les « déchets verts » sont assimilés aux ordures ménagères et la pratique traditionnelle de leur incinération par brûlage à l'air libre est interdite à ce titre (article 84 du règlement sanitaire départemental du Tarn-et-Garonne - RSD). Les maires, dans le cadre de leur pouvoir de police, sont responsables de l'application de cette interdiction. Une amende de 3ème classe (d'un montant de 450 €) est encourue par tout contrevenant.

Divagation, dangerosité et nuisance

La divagation d’animaux dangereux ou non est un risque pour les promeneurs et les enfants. Des cas de morsures graves ont eu lieu récemment sur la commune. Il y a nécessité d’assurer la sécurité de tous sur l’espace public et la voirie communale. C’est un pouvoir de police du Maire.

Divagation

On parle de divagation d’un animal pour désigner un chien ou chat errant, laissé librement en circulation sans la surveillance de son maître, ce qui reste interdit en France. Tout animal errant peut ainsi être capturé par les services de fourrière et son maître passible d’une amende. Le maître se doit en effet de connaître la loi sur la divagation et la respecter.

Pour exemple, un chien est considéré comme en état de divagation :

• s’il n’est plus sous la surveillance de son maître ;
• s’il n’est plus à portée de voix de son maître ;
• s’il est éloigné de son maître de plus de 100 m ;
• s’il est abandonné ou errant.

N’oubliez pas qu’un maître engage sa responsabilité civile vis-à-vis de son chien. Si votre chien attaque une personne ou entraîne des dommages, vous serez directement tenu responsable.

Si un animal est susceptible, compte tenu des modalités de sa garde, de présenter un danger pour les personnes ou les animaux domestiques, le maire, de sa propre initiative ou à la demande de toute personne concernée, peut prescrire au propriétaire de cet animal de prendre des mesures de nature à prévenir le danger.

En cas d’inexécution des mesures prescrites, le maire peut, par arrêté, placer l’animal dans un lieu de dépôt adapté à l’accueil et à la garde.

Si, à l’issue d’un délai franc de garde de huit jours ouvrés, le propriétaire ne présente pas toutes les garanties quant à l’application des mesures prescrites, le maire peut, après avis d’un vétérinaire mandaté par la direction, autoriser le gestionnaire du lieu de dépôt :

• soit à faire procéder à l’euthanasie de l’animal
• soit céder l’animal à titre gratuit à des fondations ou des associations de protection des animaux disposant d’un refuge qui sont les seules habilitées à proposer les animaux à l’adoption à un nouveau propriétaire.

Nuisance sonore

Concernant les aboiements, les propriétaires d’animaux, chiens notamment, et ceux qui en ont la garde sont tenus de prendre toutes mesures propres à préserver la tranquillité du voisinage, ceci de jour comme de nuit, y compris par l’usage de dispositif (exemple : collier anti-aboiement) dissuadant les animaux de faire du bruit de manière répétée et intempestive.

Qu’il soit nocturne ou diurne, si le bruit occasionné par les aboiements est fort et répété, et qu’il trouble la tranquillité du voisinage, le propriétaire pourra se voir infliger une amende dont le montant peut atteindre 450 €. Le Ministère de la Santé entend par nuisance sonore, tout bruit qui dépasse de 5 dB le jour et de 3 dB la nuit, le niveau de bruit ambiant.

 

Le coût des infractions
 

• 750 € d’amende maximum si vous laissez divaguer vos animaux en méconnaissance des arrêtés réglementant l’emploi et la divagation des chiens.

• 150 € d’amende maximum si le gardien d’un animal susceptible de présenter un danger pour les personnes, le laisse divaguer.

• 450 € d’amende maximum dans le cas où cette divagation conduirait à la mort ou à des blessures d’autres animaux domestiques provoquées par la divagation d’un animal dangereux.

• 150 € d’amende maximum si vous laissez divaguer un animal sur les routes.

Oui. Il est interdit de jeter ou d'abandonner ses déchets dans la rue, il semblerait que de mauvaises habitudes aient été prises sur la commune. Notamment au niveau de plusieurs points de collecte de récupération de verre et de papier, nombreux sont les encombrants et autres déchets qui fleurissent y compris en dehors du printemps !

De même, il est interdit de déposer ses déchets sans respecter les règles de collecte des déchets définies par le Pôle Environnement de l’intercommunalité (à partir de 18H la veille de la collecte, tri). Dans les 2 cas, ne pas respecter l'interdiction est puni d'une amende. 

Déposer, abandonner, jeter ou déverser tout type de déchets sur la voie publique est puni d'une amende forfaitaire y compris les mégots de cigarette !

L'amende est de 135 € et peut aller jusqu’à 750 €.

Si vous avez perdu votre animal de compagnie, ou si vous en voyez un errer ou blessé sur la voie publique, vous pouvez contacter la mairie au 05 63 02 50 36.

Devant la recrudescence de déjections canines dans les rues et les espaces verts de Verdun-sur-Garonne, les maîtres doivent savoir que l’abandon de déjection est désormais passible d’une contravention pénale de 4e classe engendrant une amende de 135 €.

Petit rafraichissement du Code de la route ! Nous invitons les Verdunois à respecter les règles du code de la route sur toute la commune pour le bien-être de tous… en particulier sur le centre-ville, aux abords des commerces et des écoles.

Vous trouverez ci-dessous des arrêtés municipaux permanents réglementant le stationnement, la circulation et l'accès de véhicules sur le territoire communal :

Moustique tigre

https://www.occitanie.ars.sante.fr/moustique-tigre-3
http://moustique-tigre.info/
 

Plathelminthe

Une espèce invasive et toxique
Les vers de terre sont des animaux essentiels dans l'écosystème souterrain. Ils rendent bon nombre de services aux jardiniers : ils digèrent la matière organique, aèrent le sol et favorisent sa fertilité.
Un ver toxique et invasif, originaire d'Asie, le platelminthe, a été trouvé sur Verdun-sur-Garonne.
Une étude menée par le Museum National d’Histoire Naturelle depuis 5 années, met en avant l’invasion de ces vers plats nuisibles pour les cultures en France.
L’introduction d’espèces exotiques envahissantes est une des conséquences de la mondialisation et de l’accroissement des échanges internationaux de marchandises.

Il a une tête caractéristique en forme de marteau, et mesure de 2 à 20cm. On le retrouve souvent en dessous des pots de fleur, dans le gazon, certains ont été retrouvés en quantité importantes dans les fruits, notamment des pommes, tombés au sol. Il se cache le jour, se déplace et se nourrit plutôt la nuit.
Ces vers sont des prédateurs de la faune du sol, notamment des vers de terre, et représentent donc une menace pour la biodiversité des sols et leur équilibre écologique.
Ils sont capables de tuer des proies jusqu’à 50 fois plus lourdes qu’eux grâce à un arsenal chimique redoutable ; ils sécrètent notamment une toxine, la tétrodotoxine. N’y touchez pas ! Ne laissez pas les enfants et les animaux s’en approcher.
De plus, ces espèces se reproduisent par scissiparité (reproduction asexuée), un moyen très efficace pour une espèce invasive d’envahir rapidement un territoire.
Voici pourquoi si vous en trouvez-un, vous êtes tenu de le signaler en mairie, avec photo à l’appui, pour que nous puissions informer les organismes des surveillance sanitaires régionaux.

 

Frelon asiatique

Le frelon asiatique est une espèce invasive en provenance du sud est asiatique, introduite en France au cours de l'année 2004.
Long jusqu'à 30 mm, il est un peu plus petit que le frelon européen connu dans notre pays.
Sa couleur dominante est le noir, seul le 4e segment de son abdomen est presque entièrement jaune orangé. La tête est noire et la face jaune orangé.

Fiche à consulter :
http://www.tarn-et-garonne.gouv.fr/content/download/1779/10980/file/comm_20120000_ddt82_site-internet-frelon-asiatiquegdsa.pdf

Contacts de prestataires pour enlever les nids de frelon, guêpes, … :

-Mr Durand à Aucamville : 06 32 65 15 29
-Mr Bouissou Nicolas à Montauban : 06 05 14 32 41

-Le réseau « stop guêpes et frelons 82 » peut donner d’autres coordonnées, à voir sur internet.

Chenilles processionnaires

Il y a deux types de chenilles processionnaires dans notre région, celle du pin et celle du chêne

Les dégâts occasionnés

Les chenilles édifient des nids dans les arbres dès les premiers froids. C’est à ce stade qu’elles sortent la nuit pour se nourrir et provoquent des défoliations importantes. Elles affaiblissent l’arbre qui devient alors plus sensible aux attaques d’autres ravageurs.

Les risques sanitaires pour la santé humaine et animale

Les chenilles possèdent de minuscules poils contenant une substance urticante et allergisante provoquant des brûlures, des urtications ou des allergies. Très légers et très volatils, ces minuscules poils viennent se loger dans la peau et dans les muqueuses alors qu’ils sont malencontreusement inhalés. En cas de frottement, la toxine qu’ils contiennent est libérée, provoquant des démangeaisons très vives, dermites, toux irritatives, conjonctivites, œdèmes, ... Des expositions répétées peuvent conduire à une aggravation des symptômes ainsi qu’à un choc anaphylactique. Chez les animaux, si ces derniers lèchent ou touchent les chenilles vivantes, mortes ou bien des restants de nids avec leur museau : ils peuvent souffrir de divers symptômes tel que de l’hypersalivation, avoir la langue gonflée et tuméfiée…

Les nids conservent leur capacité urticante pendant plusieurs mois, voire un à deux ans. Il est donc nécessaire de prendre des précautions (gants, masques,...) afin de s’en débarrasser et de ne pas entrer en contact avec les nids sans protection.

Méthodes de lutte

En fonction du cycle biologique, elle pourra être mécanique, biologique ou chimique. Généralement, ces différents moyens de lutte  sont complémentaires tout au long de l’année afin d’arriver à un résultat optimal.

• L’écopiège sur les arbres est particulièrement efficace, il permet de récupérer les chenilles dans des « sacs » pour les détruire ensuite.

• Piégeage par confusion sexuelle : utilisez des pièges à phéromones (de synthèse) comme leurre pour attirer et capturer les papillons mâles de la processionnaire.

• Lutte biologique : favorisez l’implantation dans les arbres infestés de parasites (grand calosome doré, certaines guêpes ou champignon cordiceps) et de prédateurs, par exemple en installant un nichoir. La mésange chasse la première forme larvaire et parfois lorsqu’elles sont en procession.

https://www.fredonoccitanie.com/surveillance/la-processionnaire-du-pin/#
 

Ambroisie

C’est une plante envahissante qui est apparue pour la première fois en France à la fin du XIXe siècle. Elle provient d’Amérique du Nord et l’Homme est le vecteur principal de son introduction et de son expansion. Elle pousse préférentiellement dans les cultures de printemps et plus particulièrement le tournesol, les terrains abandonnés, les friches, le long des routes, des voies ferrées, des vergers…

Son pollen est très allergisant, il suffit de quelques grains de pollen par mètre cube d’air pour que les symptômes apparaissent. 6 à 12 % de la population exposée sont allergiques à l’ambroisie. Depuis environ 20 ans, elle est en pleine expansion et colonise une grande partie de la France. Les pollens sont libérés d’août à septembre avec généralement un pic vers la mi-août.

Les feuilles

La plante présente un port aérien et peu dense. Sa hauteur de croissance dépend de la nature du sol et de son environnement. La hauteur d'une plante en fleurs peut varier de 10 à 180 cm.
Larges, minces, très découpées, elles sont du même vert sur chaque face (ce qui les distingue des feuilles de l'armoise). Pas d'odeur quand on froisse la feuille entre les doigts.

La tige

La tige est généralement poilue, solide et fortement ramifiée d’une hauteur de 70 cm en moyenne.

Les fleurs

Petites et verdâtres, elles sont disposées à l'extrémité des tiges. Les fleurs mâles et femelles d'une même plante sont séparées.

  • Les fleurs mâles sont groupées en longs épis bien visibles,
  • les fleurs femelles sont très discrètes, insérées à l'aisselle des feuilles à la base des épis « floraux », isolées.

https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-microbiologiques-physiques-et-chimiques/especes-nuisibles-et-parasites/ambroisie-info/

http://www.signalement-ambroisie.fr/
 

Renouée du Japon

La grande vigueur de cette plante la font considérer comme invasive, elle fait même partie de la liste des 100 espèces les plus invasives par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.

  • N’étant pas une espèce locale, elle n’a pas de prédateurs et se développe à la place de la végétation locale,
  • faisant diminuer la biodiversité aux endroits qu’elle colonise, autant au niveau de la flore que de la faune, amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères, qui ne retrouvent plus l'environnement qui leur permet de vivre.
  • Très difficile à éradiquer, elle est capable de réparer ses tissus en quelques jours, elle se bouture très facilement et la destruction de ses parties aériennes n’a aucune influence sur la vivacité du rhizome.

Sa capacité à se reproduire, à éliminer ses concurrents en font une ennemie de la biodiversité.
Elle a développé une véritable stratégie de compétition envers les autres plantes :
- la sécrétion de substances a été mis en évidence au niveau des racines de la plante qui font mourir les racines des plantes avoisinantes.
- la densité des feuilles empêche tout développement d’autres plantes par manque de lumière

Ses longues tiges creuses et rougeâtres se développent extrêmement vite, sur une hauteur de 4 m au maximum, après quoi elles se ramifient. Ses feuilles alternes sont en forme de cœur et elle fleurit en fin d’été, de larges mais légères et abondantes panicules blanches.
Les parties aériennes meurent en hiver, mais le rhizome souterrain lui survit, et il est capable de redonner naissance à une plante par un fragment de 10 grammes. De ce fait elle se propage très rapidement en étant transportée par des véhicules, des engins de chantier, ou bien tout simplement par l’eau des rivières et peut former de vastes fourrés de plusieurs mètres de large.

http://biologie.ens-lyon.fr/ressources/Biodiversite/Documents/la-plante-du-mois/la-renouee-du-japon-a-la-conquete-du-monde

 

Raisin d'Amérique

Le raisin d’Amérique, appelé également vigne de Judée, épinard de Cayenne ou raisin des teinturiers, est une plante rustique vivace dressée aux tiges creuses ramifiées teintées de rouge et aux racines pivotantes charnues.

Sa croissance est rapide et rien ne pousse sous le feuillage de cette plante. Elle ne survit pas à -15°C.

Les feuilles caduques qui mesurent entre 15 et 30 cm de longueur sont ovales, lancéolées, de couleur verte virant au pourpre à l’automne.

En été, des petites fleurs blanches à roses, de moins d’1 cm de diamètre, apparaissent en grappes de 10 à 20 cm de longueur. Lorsque les baies brun pourpre quasiment noires apparaissent, elles deviennent pendantes. Les oiseaux apprécient ces petits fruits et ils contribuent à propager la plante un peu partout en disséminant les graines, rendant la plante envahissante.

L’odeur du raisin d’Amérique est désagréable et toute la plante est globalement toxique : tige, racine, baies, par ingestion mais aussi par contact avec les feuilles ou la sève. Ingéré à haute dose, le raisin d'Amérique peut s'avérer mortel comme purgatif toxique. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Phytolacca_americana
 

Berce du Caucase

Chez l’humain, le contact avec la sève de la berce du Caucase, combiné avec l’exposition à la lumière (rayons ultraviolets naturels ou artificiels), cause des lésions à la peau.
Ces lésions sont semblables à des brûlures. Par ailleurs, quand cette plante croît dans un milieu, elle s’étend rapidement et nuit à la croissance des autres plantes qui y poussent déjà.
La plante peut mesurer de 2 à 5 mètres de hauteur. La tige est très robuste et creuse, elle mesure de 4 à 10 cm de diamètre.

 

Symptômes

Des lésions douloureuses, parfois graves, peuvent apparaître jusqu’à 48 heures après le contact de la peau avec la sève de la berce du Caucase.
Les lésions sont caractérisées par :

  • une rougeur et une enflure de la peau
  • des cloques et des ampoules
  • des brûlures superficielles ou plus graves (1er ou 2e degré voire 3e degré)

Toutes les parties du corps peuvent être atteintes par les toxines de la sève et la lumière, mais en particulier le dessus des mains, les bras, les jambes, les yeux, le visage.

Quand consulter

Vous devez consulter un médecin si 

- un enfant est entré en contact avec la sève
- la sève a touché les yeux d’une personne
- la personne fait de la fièvre

  • les lésions sont importantes 
    • la peau devient rouge et enflée sur plus du tiers de la partie du corps présentant des lésions;
    • des cloques ou des ampoules de grande taille sont apparues (mesurant au moins 2,5 cm ou plus grandes qu’une pièce de 25 cents);
    • plusieurs parties du corps présentent des lésions;
    • les lésions renferment du pus (liquide jaune et opaque).

Traitements

Si votre peau entre en contact avec la sève 

  • enlevez la sève le plus rapidement possible avec un papier absorbant, sans frotter. Il faut en effet éviter d’étendre la sève sur la peau;
  • rincez abondamment la surface de peau atteinte avec de l’eau et du savon et lavez-vous les mains;
  • enlevez vos vêtements et lavez-les pour éviter de contaminer d’autres parties de votre corps ou des objets;
  • évitez d’exposer les zones atteintes de votre peau à la lumière naturelle ou artificielle. Portez des gants, des pantalons et un chandail à manches longues pendant au moins 48 heures. Si vous avez des brûlures, protégez la région touchée pendant une semaine;
  • utilisez un écran solaire avec un facteur de protection solaire (FPS) d’au moins 30 pendant 6 mois.

Si la sève de la berce du Caucase touche vos yeux 

  • rincez-vous les yeux abondamment à l’eau claire pendant au moins 10 minutes;
  • portez des lunettes de soleil avec des verres foncés pour éviter d’exposer vos yeux à la lumière;
  • consultez un médecin le plus rapidement possible.

Si vous avez des brûlures sur la peau 

Les brûlures du 1er degré sont superficielles et ne nécessitent généralement pas de traitement particulier. Si vous avez de la douleur :

  • prenez un bain dans l’eau fraîche;
  • faites des compresses et trempez-les dans de l’eau. Appliquez les compresses sur vos brûlures pendant 20 minutes, de 4 à 6 fois par jour.

Si vous avez des brûlures du 2e degré, qui s’accompagnent de cloques et d’ampoules, appelez Info-Santé 811 pour obtenir plus d’information sur le traitement des brûlures. Vous pouvez aussi consulter votre médecin, qui pourra vous prescrire le traitement approprié.

Complications

La guérison des lésions prend environ une semaine. Des cicatrices ou des taches brunes peuvent ensuite apparaître sur la peau et y demeurer pendant plusieurs années.

La région affectée peut aussi demeurer sensible à la lumière pendant plusieurs mois.

Protection et prévention

Pour plus d’information sur la façon d’identifier et de manipuler la berce du Caucase, consultez la page Reconnaître et éliminer la berce du Caucase.

Personnes à risque

Certaines personnes ont plus de risques d’entrer en contact avec la sève de la berce du Caucase :

  • les enfants, qui peuvent jouer avec la plante ou l’utiliser pour se cacher
  • les parents, qui peuvent venir en contact avec la sève en touchant leurs enfants et leurs vêtements contaminés
  • les horticulteurs
  • les agriculteurs
  • les ouvriers affectés au débroussaillage
  • les personnes qui habitent ou fréquentent les endroits où pousse la plante.

Les gens entrent souvent en contact avec la sève de la berce du Caucase durant des activités de plein air comme le jardinage et les randonnées.
La sève peut aussi adhérer au pelage des animaux, en particulier les chiens, qui peuvent ensuite contaminer directement les gens qui les touchent.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Heracleum_mantegazzianum

Panais sauvage

Le contact avec les feuilles, les tiges ou les racines peut provoquer une photodermatite du même type que celle provoquée par celle de la berce du Caucase. Les furocoumarines contenues dans la sève doivent être activées par le soleil pour provoquer cette réaction. Les rougeurs apparaissent en moins de 24 heures après le contact de la plante et l’exposition au soleil.

Dans les cas bénins, l’épiderme atteint rougit comme sous l’effet d’un coup de soleil. Dans les cas plus sévères, les rougeurs sont douloureuses et accompagnées de grosses cloques. Les lésions  peuvent laisser des cicatrices permanentes.